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Date de création : 10.07.2012
Dernière mise à jour : 19.07.2012
29 articles


HÉRODIADE

Publié le 14/07/2012 à 16:39 par boccanegra-p Tags : mort moi histoire femme création fille texte
 HÉRODIADE

HÉRODIADE

Jules Massenet reprend un épisode  de la Bible pour la trame de cet opéra. Hérode Ier le Grand, fils d'Antipater qui dans les faits, gouverne la Judée en 47 ˜, né à Ascalon en 73 ˜ ; roi de Judée, nommé par les Romains, de 37 jusqu'à sa mort à Jéricho en 4 ˜.

Hérode est considéré par l'histoire, comme un bâtisseur, mais aussi comme un être cruel.

Ici, Salomé est la fille d'Hérodiade, éprise de Saint-Jean Baptiste, jeté en prison par Hérode, le second époux de sa mère.

Selon l'Évangile de Matthieu 14. 3-11 :

"Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l’avait lié et mis en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce que Jean lui disait : « Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. » Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu’elle regardait Jean comme un prophète. Or, lorsqu’on célébra l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu des convives, et plut à Hérode, de sorte qu’il promit avec serment de lui donner ce qu’elle demanderait. À l’instigation de sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. » Le roi fut attristé ; mais, à cause de ses serments et des convives, il commanda qu’on la lui donnât, et il envoya décapiter Jean dans la prison. Sa tête fut apportée sur un plat, et donnée à la jeune fille, qui la porta à sa mère".

Quant à l'Évangile de Marc 6. 17-28 :

 "Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l’avait fait lier en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu’il l’avait épousée, et que Jean lui disait : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère. » Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir. [...] Un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée. La fille  d’Hérodias entra dans la salle ; elle dansa, et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille  : « Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai. » Il ajouta avec serment : « Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume. » Étant sortie, elle dit à sa mère : « Que demanderai-je ? » Et sa mère répondit : « La tête de Jean-Baptiste. » Elle s’empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tu me donnes à l’instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. » Le roi [...] envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d’apporter la tête de Jean-Baptiste. Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille et la jeune fille la donna à sa mère.

Le livret est dû à Paul Millet et Henri Grémont, anagramme approximatif de Georges Hartmann, son éditeur français.

Cet opéra vit sa création le 19 Décembre 1881 au Théâtre de la Monnaie Bruxelles, à l'Opéra de Nantes en 1883 et eut la première à Paris, Théâtre Italien, le Ier Février 1184.

 

D'après un texte antérieur

                                                            Saint--Malo, 18 Avril 2012

                                                                            O-M F-V

Tableau à vendre, 50/45cm environ,

gouache sur papyrus, sous verre et encadré

500 euros